Je voulais vous présenter un CD de piano… et je suis tombée sur Gaëlle Solal. Pour dire vrai, je ne suis pas une adepte de la guitare classique, mais j’ai été absolument séduite par ce disque solaire.
En 2009, Gaëlle Solal s’envole pour le Brésil et découvre dans la musique d’Heitor Villa-Lobos (1887-1959), l’âme carioca et brésilienne. Cette découverte est le début d’un long chemin où cette artiste française de formation classique, diplômée du conservatoire de Paris, de Cologne, maintes fois primée, s’affranchit d’un certain académisme et réapprend un plaisir de jouer à travers une musique très libre et très vivante.

Tuhu, « petite flamme », c’est le surnom d’Heitor Villa-lobos. Celui que lui donnait sa mère. C’est aussi le titre de cet album produit par Eudora Records, qui dresse un portait musical du Brésil du compositeur : outre ses propres pièces, il rassemble des musiques qui l’ont inspiré ou qui ont inspiré ses contemporains. Saudade, chôros s’enchaînent avec un réel bonheur. Ces pièces sont un métissage entre musique classique, urbaine et populaire, parce que « tout est musique », explique l’interprète. Hommages, transcriptions, sous les doigts de Gaëlle Solal, ces musiques intimes parfois tristes se colorent et dispensent à la fois chaleur et énergie. La guitariste a fait le choix d’interpréter ces œuvres, ce qui la conduit parfois à improviser comme par exemple dans le Brejeiro/espiègle d’Ernesto Nazareth, ou à proposer ses propres arrangements.
Une redécouverte de la guitare classique dans ce qu’elle a de plus noble. On adore !
Photo tête d’article : Gaëlle Solal, © Site Gaëlle Solal / Twitter
Merci Marie-Anne de nous faire découvrir cette superbe artiste!
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Oui, j’ai beaucoup aimé son jeu. Ça fait du bien !
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